Date de naissance : 27
août 1914
Date de décès : 16
avril 2005
Nom : Kay Walsh
BIOGRAPHIE :
Née dans une famille d’origines
irlandaises, Kay Walsh voit le jour le 27 août 1914, à Londres, en Angleterre.
Après une enfance passée chez sa grand-mère, à Pimilco, la jeune fille entame
sa carrière artistique comme danseuse dans la compagnie d’André
Charlot. Au début des années trente, elle se produit en solo dans plusieurs
revues ce qui la conduit à Berlin puis à New York.
Kay Walsh fait ses premiers pas
devant les caméras de George
King, en 1934, pour «Get your man», aux côtés d’un autre débutant célèbre: Rex
Harrison. Après une performance sur scène, dans la comédie musicale «The
melody that got lost» en 1936, le producteur Basil
Dean lui signe un contrat avec les Ealing
Film Studios. Elle enchaîne avec une dizaine de productions à petits
budgets et donne notamment la réplique à l’acteur comique George
Formby dans «Keep fit» (1937) et dans «I see ice» (1938), tous les deux
réalisés par Anthony
Kimmins. En 1938, elle participe à la réécriture des dialogues de
«Pygmalion», un film mis en scène par son ami Leslie
Howard et Anthony
Asquith. Entre temps, en 1936, elle rencontre David
Lean, un jeune monteur ambitieux qui ne rêve que de réalisation. Ils
finiront par se marier le 23 novembre 1940.
En
1942, Kay Walsh incarne Freda Lewis
dans «Ceux qui servent la mer», le premier film de son époux, un drame de
guerre qu’il coréalise avec Noel
Coward. Au cours des années quarante, elle est encore l’interprète de deux
films de Lean : «Heureux mortels» (1943) avec John
Mills et «Olivier Twist» (1947) avec Robert
Newton, tiré du fameux roman de Charles Dickens. En 1946, elle ajoute une
corde à son arc en participant avec Lean au scénario de «Les grandes
espérances», une autre adaptation très réussie de Dickens et interprétée par Alec
Guinness. Mais l’union entre l’actrice et le cinéaste se solde par un
divorce en 1949, suite aux nombreuses infidélités de Lean.
Dans
les années cinquante, Kay Walsh poursuit sa carrière de comédienne et tourne
notamment sous la direction d’Alfred
Hitchcock dans «Le grand alibi» (1950), un thriller où elle donne la
réplique à Marlene
Dietrich et Jane
Wyman. Entre chaque film, elle apparaît régulièrement au théâtre et se
contente au cinéma de rôles secondaires. On la voit notamment en réceptionniste
d’hôtel dans «La boite magique» (1951) auprès de Robert
Donat et de Maria
Schell, puis elle incarne Madame
Ashley dans «La reine vierge» (1953) de George
Sidney. Elle est aussi Vera, la
femme du Révérend Thorne interprété
par Robert Donat, dans «Lease of life » (1955) de Charles
Frend et enfin Miss Coker, la
tenancière du pub dans «De la bouche du cheval», une comédie de Ronald
Neame, qui lui vaut un prix d’interprétation aux Etats-Unis par
Par
la suite, Kay Walsh se partage entre le cinéma et la télévision. Pour le grand
écran, elle retrouve Alec Guinness et John Mills, en 1960, dans «Les fanfares
de la gloire», puis progressivement elle prend ses distances avec le septième
art et termine sa carrière en 1981, avec «La nuit de l’évasion» aux côtés de John
Hurt. Après une retraite de plus de vingt ans, pendant laquelle elle écrit
ses mémoires, elle meurt dans sa quatre-vingt-dixième année, le 16 avril 2005,
à Londres.
FILMOGRAPHIE :
1935 o Smith’s
wives – de H. Manning Haynes
avec Wilfrid
Hyde-White
o The luck of the irish – de Donovan
Pedelty
avec Richard Hayward
1936 o Le secret d’Istanbul ( secret of
Stamboul / the spy in white ) de Andrew Marton
avec
James Mason
o If I were rich
– de Randall Faye
avec Jack Melford
1937 o The last adventurers / Down to the sea in
ships – de Roy Kellino
avec
Roy Emerton
o Keep fit – de Anthony Kimmins
avec
George Formby
o All that glitters
– de Maclean Rogers
avec
Jack Hobbs
1938 o Pygmalion – de Anthony Asquith & Leslie Howard
avec
Leslie Howard
·
Seulement dialoques additionnels – Non crédité
o Meet
Mr. Penny – de David MacDonald
avec Richard Goolden
o I see ice – de Anthony Kimmins
avec
Betty Stockfeld
1939 o Sons of the sea – de Maurice Elvey
avec
Charles Eaton
o The mind of Mr. Reeder / The mysterious Mr. Reeder
– de Jack Raymond
avec
John Warwick
o The
missing people – de Jack Raymond
avec Ronald Adam
o The middle watch
– de Thomas Bentley
avec
Jack Buchanan
1940 o The chinese bungalow / The chinese den
– de George King
avec Paul Lukas
o All at sea –
de Herbert Smith
avec
George Merritt
o The second Mr.
Bush – de John Paddy Carstrairs
avec Derrick De Marney
1942 o Ceux qui servent la mer ( in which we serve ) de David Lean & Noel Coward
avec
Noel Coward
1943 o Heureux mortels ( this happy breed ) de
David Lean
avec
John Mills
1946 o Les grandes espérances ( great expectations ) de David Lean
avec Alec Guinness
·
Seulement adaptation & scénario
1947 o L’homme
d’octobre ( the october man ) de Roy Ward Baker
avec Felix Aylmer
o Oliver Twist
– de David Lean
avec Robert Newton
1948 o Vice versa – de Peter Ustinov
avec Anthony Newley
1949 o The magnet – de Charles Frend
avec Stephen Murray
1950 o Le grand alibi / Le trac ( stage fright
) de Alfred Hitchcock
avec
Marlene Dietrich
o Vacances sur
ordonnances ( last holiday ) de Henry Cass
avec Alec Guinness
1951 o La boite magique ( the magic box ) de
John Boulting
avec Robert Donat
o Rapt ( hunted
/ the stranger in between ) de Charles Crichton
avec Dirk Bogarde
1952 o Encore – de Pat Jackson,
Harold French & Anthony Pelissier
avec
Nigel Patrick
o Meet me tonight /
Fumed oak / Tonight at 8:30 – de Anthony Pelissier
avec
Stanley Holloway
1953 o La reine vierge ( young Bess ) de
George Sidney
avec Charles Laughton
1954 o Lease of life – de Charles Frend
avec
Denholm Elliott
o Casaque arc-en-ciel
( the rainbow jacket ) de Basil Dearden
avec
Robert Morley
1955 o Now and
forever – de Mario Zampi
avec Jack Warner
1956 o L’assassin s’est trompé ( cast a dark shadow / angel ) de Lewis
Gilbert
avec
Dirk Bogarde
1958 o De la bouche du cheval / Le génial monsieur G. ( the horse’s mouth
) de Ronald Neame
avec
Alec Guinness
·
Prix
NBR du meilleur second rôle féminin par
1960 o Les
fanfares de la gloire ( tunes of glory ) de Ronald Neame
avec
Dennis Price
o Lunch hour –
de James Hill
avec
Robert Stephens
1961 o Greyfriars Bobby
( Greyfriars Bobby : The true story of
a dog ) de Don Chaffey
avec
Donald Crisp
o 80,000 suspects – de Val Guest
avec
Richard Johnson
1962 o Reach for glory – de Philip Leacock
avec Harry Andrews
o La chambre indiscrète / La
chambre en forme de L. ( the L-shaped room ) de Bryan Forbes
avec Tom Bell
1963 o The beauty jungle / Contest girl – de
Val Guest
avec
Edmund Purdom
1964 o Le plus
grand cirque du
monde (
circus world /
the magnificent showman
/ Samuel
Bronston’s Circus
World ) de Henry Hathaway
avec John Wayne
1965 o Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur
( a study in terror / fog ) de James Hill
avec
John Neuville
o He who rides a tiger – de Charles
Crichton
avec Tom Bell
1966 o The witches / The devil’s own – de
Cyril Frankel
avec Alec McCowen
1967 o Bikini
paradise / Mission to paradise / White savage – de Gregg C. Tallas
avec Kieron Moore
1969 o Taste
of excitement / Why would anyone want to kill a nice girl like you ? – de
Don Sharp
avec Paul Hubschmid
o La vierge et le
gitan ( the virgin and the gypsy ) de Christopher Miles
avec
Franco Nero
1970 o Appartements communicants (
connecting rooms ) de Franklin Gollings
avec Bette Davis
o Scrooge / Mr.
Scrooge – de Ronald Neame
avec Albert Finney
1971 o Dieu est mon droit ( the ruling class )
de Peter Medak
avec
Peter O’Toole
1981 o La nuit de l’évasion ( night crossing )
de Delbert Mann
avec
John Hurt
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 02/05/2005)